Un palmier peut produire jusqu’à 45 litres d’huile par an. A l’hectare, son rendement s’élève à 4,1 tonnes, ce qui le place en tête des plantes oléagineuses.
En effet, à surface égale, une plantation de palmier à huile produit 10 fois plus d’huile qu’un champ de soja et 6 fois plus qu’un champ de colza.
Cela explique son intérêt qui est reconnu par les ONG et la communauté scientifique : sa production abondante permet, dans un contexte d’accroissement de la population mondiale, de limiter l’expansion des surfaces agricoles.
Selon ce rapport de l’IUCN, les palmiers à huile produisent 35% de toute l’huile végétale produite dans le monde, sur moins de 10% des terres affectées aux cultures oléagineuses.
Pour un grand nombre d’organisations de défense de l’environnement, arrêter l’huile de palme serait pire pour l’environnement car il faudrait exploiter 7 à 8 plus de terres et déforester encore plus.